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Nous avons vu précédemment que l'ETP présente deux caractéristiques particulières :
- c'est un indicateur assez théorique de la consommation maximale d'une végétation théorique en situation idéale et en réponse à la demande climatique.
- l'estimation de l'ETP est complexe et se fait finalement grace à descalculsqui intègrent quelques variables cliamtique. L'ETP calculée est une estimation plus ou moins bonne de l'ETP réélle qui est en grande partie une valeur théorique.
En dépit de ces limites, l' ETP reste une grandeur pertinente pour apprécier la relation entre le climat et la plante est estimer son beoisn en eau.
La plante n'étant quasiment jamais dans une situation idéale in convient d'estimer ce que sera sa consommation réelle en eau. J'ai pris comme hypothèse une situation où il existe toujours une végétation apte à répondre à l' ETP en utilisant deux sources d'eau :
- les précipitations tombées durant la période de référence ayant servi au calcul de l' ETP.
- la reserve en eau disposnible dans le sol= RU.
La RU est une source infinie de débats entre spécialistes, je n'y entrerai pas ici. J'ai pris comme hypothèse , ce qui est bien évidemmetn une hérésie vis à vis de la réalité que tous les sols ont une RU maximale identique et égale à 100 mm.
A partir de tous ces élements, l'ETR est calculée ici pour un pas de temps mensuel en tenant compte des règles suivantes :
-Les précipations sont égales à toutes les précipitations utilisables du mois ( cad si les températures ne sont pas trop basses car dans ce cas on a de la neige stockée et inutilisable) augmentées le cas échéant des précipitations des mois précédents assimilées à de la neige et rendu disponible le mois en cours par le dégel.
-La RU est celle résultant de l'état du sol à la fin du mois précédent.
Les précipations sont d'abord affectées à la satisfaction de l'ETP.
Si il reste un excédent de précipitation elles est affectée à la reconstitution de la RU dans la imite de 100 mm.
Si il reste alors encore un excédent il est considéré comme drainé vers les couches profondes et les cours d'eau.
Si les précipations sont insuffisantes pour satisfaire l'ETP alors on puise dans la RU du mois précédent jusqu'à son épuisement.
En fin de mois on a donc trois grandeurs disponibles:
- l 'ETR
- le drainage.
- le nouvel état de la RU
On passe alors au mois suivant.
Lorsqu'on travaille sur des normales metérologiques, il faut tenir compte qu'on commence les calculs en considérant à priori la RU comme saturée à 100 mm. Ce point de vue est faux pour des régions arides où la RU n'est jamais remplie faute de pluviométrie suffisantes. Dans ce cas il faut faire deux cyles annuels de calculs et ne conserver que les résultats du second cycle.
L'ETR peut être considérée comme une grandeur enrelation avec l'importance de la végétation et la quantité totale de biomasse produite.
Ci dessous deux cartes mondiales donnant l'une l'ETP annuelle et l'autre l'ETR
Les échelles ont identiques et en mm d'eau .
On peut noter :
L'ETP diminue avec la latitude et l'altitude.
Elle est maximale aux tropiques.
L'ETR dépends évidemment de l'ETP et des précipitations.
ETP ANNUELLE 1960/1990
ETR ANNUELLE
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