- Leçon suivante : 1.5 L'évapotranspiration potentielle=ETP
- Leçon précédente : 1.3 La température mini du mois le plus froid.
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La sommes des précipitations annuelles se calcule en ajoutant les précipitations moyennes de chaque mois.
Il en est de la somme des précipitations comme de la température moyenne: de l'information utile certes mais d'intérêt limité. La répartition des précipitations au cours de l'année est plus importante que le total.
(à venir ici des exemples sur terre d'endroits où la somme des précipitations est identique mais où la répartition est différente)
Bon alors c'est tout pour les précipitations ? ; on regarde le film et on écoute la musique ?
Pas tout à fait ? Pour la suite j'ai pris en compte une interaction particulière entre température et précipitation : le cas des précipitations intervenant en période de froid. A priori il s'agit de la neige.
Si on trouve la relation entre les valeurs des températures maxi du mois et la répartition des précipitations sous forme de neige ou de pluie alors on pourra connaître les quantités moyennes de neige par mois et plus généralement l'enneigement annuel.
Dans une logique bioclimatique il convient de reporter les précipitations neigeuses sur le mois suivant jusqu'au moment ou les températures maxis deviennent supérieures au seuil pluie-neige. Ce mois là il faut considérer que la totalité de la neige accumulée fond et devient l'équivalent d'une pluie qui va connaître plusieurs destins possibles :
- être directement utilisée par la végétation.
- servir à compléter la réserve en eau du sol (je reviendrai plus loin longuement sur ces questions, en attendant ici : un petit topo .)
- s'en aller dans les nappes profondes ou ruisseler vers les rivières.
Cette façon de procéder permet d'intégrer l'effet de la neige d'hiver dans la végétation printanière en particulier dans les régions arides et de mesurer le rôle de la fonte des neiges d'été en altitude dans l'alimentation en eau des rivières de plaine.
Le réchauffement climatique peut ainsi localement se traduire à pluviométrie hivernale stable par plus de crues l'hiver et plus de rivières à sec l'été.
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